“Situées sur la côte nord de l’île italienne de Sicile, la Palerme arabo-normande et les cathédrales de Cefalú et Monreale constituent une série de neuf structures civiles et religieuses datant de l’époque du royaume normand de Sicile (1130-1194). Deux palais, trois églises, une cathédrale et un pont se trouvent à Palerme, la capitale du royaume, et deux cathédrales sont situées dans les villes de Monreale et Cefalù.
Tale sincretismo ha generato un originale stile architettonico e artistico, di eccezionale valore universale, in cui sono mirabilmente fusi elementi bizantini, islamici e latini, capace di volta in volta di prodursi in combinazioni uniche, di eccelso valore artistico e straordinariamente unitarie. Il sincretismo arabo-normanno ebbe un forte impatto nel medioevo, contribuendo significativamente alla formazione di una koinè mediterranea, condizione fondamentale per lo sviluppo della civiltà mediterraneo-europea moderna".
(© Dossier di Candidatura per l'iscrizione nella World Heritage List del sito seriale Palermo Arabo- Normanna e le Cattedrali di Cefalù e Monreale, dicembre 2014)
Itinerario UNESCO Arabo -Normanno: le palais des Normands et la chapelle Palatine ; le palais de la Zisa ; la cathédrale de Palerme ; la cathédrale de Monreale; la cathédrale de Cefalù; l’église Saint- Jean-des-Ermites ; l’église Sainte-Marie-de-l’Amiral ; l’église San Cataldo ; le pont de l’Amiral.
Palais des Normands
Le palais des Normands et la chapelle Palatine s’élèvent au point culminant de la vieille ville de Palerme. Le palais actuel présente les reconstructions importantes qui furent réalisées au Moyen Âge et par la suite, mais des parties de l’œuvre romane normande subsistent, telles que la tour Pisane et la salle de Roger II ainsi que l’association des styles islamique et byzantin dans un tissu architectural à multiples strates.
Chapelle Palatine
La chapelle Palatine, bien préservée au centre du palais, contient des mosaïques byzantines exceptionnelles, des incrustations de marbre et des plafonds peints islamiques dans un écrin d’architecture arabo-normande.
Èglise Saint-Jean-des-Ermites
L’église Saint-Jean-des-Ermites, autrefois rattachée à un ensemble monastique, est aujourd’hui un musée. Elle comprend une série compacte de volumes cubiques sans ornementation surmontés de cinq coupoles rouges. Restaurée au XIXe siècle, la maçonnerie en pierre du bâtiment est apparente à l’intérieur de l’église, qui pour l’essentiel est dépourvu de décor, et caractérisé par de multiples arcs qui confèrent au monument une forte valeur symbolique. Un cloître est encadré de petites colonnes couplées séparées par des arcs.
Cathédrale de Palerme
La cathédrale de Palerme fut créée au XIIe siècle sur la base d’une mosquée existante. Le bâtiment massif a subi de profonds changements depuis lors et reflète aujourd’hui un mélange de styles architecturaux arabe, normand, byzantin, roman, gothique, Renaissance et baroque. Le porche gothique de style catalan fut construit vers 1465 et la grande coupole fut ajoutée vers 1785. Le plan en croix latine est divisé en trois nefs par des colonnes qui soutiennent les voûtes. À l’évidence, les décorations intérieures normandes n’incluaient pas de peintures ni de mosaïques figuratives. Les tombeaux des empereurs et des rois siciliens furent placés dans la cathédrale au XVIIIe siècle.
Sainte-Marie-de-l’Amiral
L’église Sainte-Marie-de-l’Amiral, dit la Martorana, est un édifice compact sur un plan en croix grecque surmonté d’une coupole et auquel furent ajoutés un clocher et un narthex pour recevoir la tombe de Georges d’Antioche. Le portail est plus tardif, datant de la période baroque. Les mosaïques byzantines qui ornent l’intérieur comptent parmi les plus remarquables de l’époque Comnène de Byzance (1081- 1185). L’image du Christ Pantocrator réalisée en mosaïques au sommet de la coupole en est l’élément central. Le pavage en marqueterie de marbre bien préservé reflète avec fidélité les modèles byzantins tandis que certains motifs ornementaux indiquent clairement des influences islamiques.
Èglise San Cataldo
L’église San Cataldo, aujourd’hui un musée, est un petit édifice austère, de forme cubique, chaque façade est rythmée par trois arcs peu profonds dans lesquels sont insérées des fenêtres étroites et hautes. La nef centrale est surmontée de trois coupoles sphériques rouges, les deux nefs latérales sont surmontées de croisées d’ogives définies par quatre colonnes. L’absence de finitions intérieures permet d’apprécier l’architecture de style byzantin, en particulier les articulations des voûtes et des coupoles. Le pavage incrusté de marbre, créé par des artisans arabes, est un exemple d’interprétation nouvelle et originale de la tradition byzantine.
Palais de la Zisa
Le palais de la Zisa fut construit dans un jardin d’inspiration islamique (le Genoard, de Jannat al-ard, « paradis sur terre ») qui entourait jadis l’ancienne ville de Palerme. Cette retraite estivale est le monument le plus représentatif du Genoard qui, malgré d’importantes interventions survenues au XXe siècle, constitue l’exemple le mieux préservé de l’architecture des palais arabo-normands. Les formes cristallines de son architecture provenant de l’Ifriqiya (Afrique du Nord) sont conçues pour réfracter la lumière. La salle de la Fontaine au rez-de-chaussée est ornée de mosaïques non religieuses et de voûtes en mouqarnas ou décoration en stalactite.
Cathédrale de Monreale
La cathédrale de Monreale témoigne de la maturité du syncrétisme stylistique normand-islamique-byzantin atteint dans la seconde moitié du XIIe siècle. L’intérieur, d’environ 110 m de long sur 40 m de large, présente une large nef centrale entre deux plus petites nefs délimitées par 18 colonnes. Ses vastes décors de mosaïques représentant des scènes sur un arrière-plan composé de tesselles à la feuille d’or sont des exemples extraordinaires du style siculo-byzantin. Également remarquables, ses arcs entrelacés, marquetés et sculptés avec raffinement, la richesse de ses portes en bronze réalisées par l’atelier de Bonanno de Pise
Cloître de Monreale
Le cloître possède 228 colonnes jumelées surmontées de chapiteaux sculptés, certains incrustés de mosaïques.
Le pont de l’Amiral
Le pont de l’Amiral témoigne de la science des ingénieurs normands dans la région méditerranéenne. Construit en pierre blanche, il traversait à l’origine le fleuve Oreto qui, depuis, a été dévié de son cours. Le pont est partiellement enterré et entouré d’un espace clôturé. Il possède deux rampes raides symétriques et sept travées. Les arches sont articulées à d’épais pylônes, chacun pourvu d’un arc en lancette afin de réduire la pression de l’eau en cas de crue. La technique de construction et la morphologie du pont peuvent être associées à une typologie répandue au Maghreb.
Et plus…
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